Les espèces les plus couramment employées sont :

Parmi les caduques :
érables, bambous, ormes, charmes, hêtres, micocouliers, chênes.
Parmi les conifères : genévriers, épicéas, mélèzes, pins sylvestres, etc...
Forêts mixtes : mélanger caduques et conifères, c'est pratiquement un défi. Bien sûr, cela existe dans la nature mais on en retient un sentiment de désordre.De toute façon, sur le plan aussi bien technique qu'artistique, la forêt mixte est difficile à exprimer.

Pour réussir une forêt, il faut respecter certaines règles.
  1. prélever les arbres au même endroit, au même moment, pour qu'ils aient les mêmes : rythme de croissance, débourrement, couleur de feuilles, chute de feuilles. L'idéal est de prélever tous les éléments sur le même arbre par marcotte aérienne.
  2. prendre toutes les tailles,
  3. prendre toutes les formes,
  4. en grande quantité pour avoir du choix.

Des arbres sans intérêt pour faire des solitaires peuvent trouver leur place dans une composition forestière.

De même, des beaux solitaires groupés en forêt donnent un ensemble choquant. En effet, le bonsaîste ne veut pas mutiler ses belles pièces pour créer avec un ensemble de solitaires une forêt invraisemblable : la forêt est un milieu biologiquement équilibré, la concurrence se fait dans un espace restreint et chacun des arbres ne peut se développer dans un épanouissement total comme il le ferait au milieu d'un pré.