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Caractéristiques

 

1. UN ARBRE D'ALTITUDE

2. TETE AU SOLEIL ET PIED AU FRAIS

3. UN PARASITE : LA TORDEUSE

4. UNE ALLIEE LA FOURMIE

5. LE MELEZE ET L’HOMME


UN ARBRE D'ALTITUDE

Commun dans les Alpes, de la France à l'Autriche, entre 1000 m et 2 400 m d'altitude , le mélèze d'Europe se développe aussi à basse altitude dans les montagnes d'Europe centrale. En France, c'est dans le Briançonnais, le Queyras et  'Embrunais qu’il trouve sa plus grande extension. I1 pousse aussi dans les vallées du Champsaur, toujours dans le Département des Hautes-Alpes, mais encore dans la vallée de la Maurienne, en Savoie et enfin dans les Alpes Méridionales (vallées de l’Ubaye, de la Tinee et de la Vesubie). On en trouve aussi, dispersés, dans bon nombre de forêts françaises. 

TETE AU SOLEIL ET PIED AU FRAIS

Forestiers et botanistes appellent le mélèze une “essence de lumière” car cet arbre a besoin de beaucoup de lumière pour se développer. Mais il lui faut aussi beaucoup d’eau pour vivre et il préfère les sols frais et bien aérés. C’est pour cette raison, qu’on le trouve aujourd’hui plutôt sur les versants exposés au Nord (les ubacs), à basse et moyenne altitude. Plus haut, il occupe des versants plus ensoleillés, (les adrets). Sa situation s’explique aussi par la place que lui a laissée l’homme. Les versants chauds ont été utilisés en agriculture et en prairies à faucher repoussant le mélèze en altitude. 

 

UN PARASITE : LA TORDEUSE

Il arrive tous les sept à dix ans, parfois après une période plus longue, que les mélèzes roussissent en plein été. Le mélézéin paraît séché. Les arbres sont attaqués par la tordeuse, un petit papillon ne dépassant pas deux centimètres.  Les petits oeufs jaunes pondus sur les branches de mélèze donnent naissance à des chenilles brunes à la tête noire, brillante: les tordeuses. Ces chenilles se nourrrissent en mangeant la base des aiguilles de mélèze et défeuillent l'arbre partiellement. On n’explique pas encore le dessèchement des aiguilles non dévorées. L'attaque de la tordeuse s’étale sur trois années. Les chenilles sont parfois très nombreuses. Puis la tordeuse se fait oublier durant sept à dix ans sans pour autant jamais disparaître complètement.

Pour le forestier, L’examen de la coupe d'un arbre est source de renseignements utiles . II y découvre l' âge de l' arbre , les années de croissance difficile . C'est par cette observation qu ' on a pu dire que la tordeuse pouvait avoir une influence sur la croissance de l'arbre, mais le manque d’humidité, de lumière ont les mêmes effets. La tordeuse du mélèze ne connaît guère d'ennemis car les soies (filaments dont elle s'entoure) la protègent des appétits des fourmis ou des oiseaux. En fait l'action de la tordeuse est plus spectaculaire que ravageuse et ne paraît pas devoir être absolument combattue car nous sommes loin encore de tout savoir sur elle et son action dans le mélézéin.

UNE ALLIEE LA FOURMIE

La présence de fourmis dans le mélézéin est chose courante. C'est d'abord le nid qui retient notre attention avec son dôme pouvant atteindre jusqu’à 2 mètres de haut et 3 mètres de diamètre a la base. Le dôme n'est que la partie apparente du nid, construite au-dessus du sol à l'aide de brindilles, d'aiguilles de mélèzes et de boules de résine. Mais les galeries s'enfoncent dans la terre et de nombreuses salles sont confectionnées sous les racines d'une vieille souche. Ce sont des insectes prédateurs qui capturent des proies en grand nombre et nettoient les cadavres (une estimation: 200 g d'insectes par jour pour un nid moyen). La fourmi aère aussi le sol, et l’enrichit par le transport de graines et de cadavres d'insectes (fourmis comprises). Le nombre et la taille des nids de fourmis témoignent de 1a bonne santé d'une forêt. Si les nids disparaissent ou sont déserts, c'est que la forêt est en danger. 

LE MELEZE ET L’HOMME

Les botanistes appellent généralement zone de “ pré-bois” la forêt de mélèze parce que c'est une forêt claire qui abrite souvent de belles pelouses. A l’époque où le montagnard n’était qu'agriculteur, il a trouvé avec le mélézéin la forêt idéale, des pelouses grasses convenant bien à son élevage de bovins, un arbre résistant, au bois dur et imputrescible. En effet le bois de mélèze est riche en résine, celle-ci bouche les pores du bois et le rend imperméable, il résiste ainsi mieux que d'autres à la pourriture. Le charpentier apprécie le bois très résistant du mélèze, car les charpentes des maisons de montagne doivent être capables de supporter un lourd manteau neigeux. On voit encore les toitures de petites planches qui remplacent les tuiles ou les ardoises. On les appelle bardeaux dans les Hautes-Alpes ou tavaillons et ancelles en Savoie. Des gouttières, des abreuvoirs, des rigoles d’écoulement et même des balcons comme en Vallouise et dans le Queyras sont fabriqués à partir du mélèze. Bien que ce soit un bois très long à sécher et qui travaille beaucoup, les montagnards apprécient sa chaude couleur orangée à l’intérieur des maisons: vaisseliers, pétrins et autres meubles, lambris et escaliers sont très souvent en mélèze dans la maison montagnarde. On peut citer des utilisations plus anciennes ou plus originales.

La résine était aussi récoltée grâce à des trous creusés dans le tronc et bouchés chaque hiver. Elle entrait dans la composition de bon nombre de produits et de médicaments d'alors. La résine de mélèze (extraite de mai à septembre) a la propriété de rester fluide. Elle servait à préparer des vernis et des laques; des peintres comme Van Eyck et Rubens, l'utilisaient sous le nom de térébenthine de Venise. A noter qu’une matière blanche et sucrée, sécrétée par les aiguilles de mélèze, était récoltée et utilisée en pharmacie sous le nom de manne de Briançon que M. Lancelot célébrait en 1721 comme l'une des sept merveilles du Dauphiné.

L'écorce riche en tan, était réduite en poudre et servait à tanner les peaux, les transformant en basane. Une tannerie existait à Arvieux en Queyras.
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Le mélèze d'Europe

Extrait de la Flore Forestière Française IDF
Extrait de la Flore Forestière Française IDF

PINACEES

larix decidua Mill. = L. europaea DC.

Mélèze d'Europe, Mélèze commun, Pin de Briançon

Angl.: European Larch, Larch, White Larch

CARACTERES BIOLOGIQUES

- arbre de 30-35 m, macrophanérophyte, caducifoliée

- grande longévité: Jusqu'à 500 ans; croissance initiale moyenne;

- monoïque, floraison: avril à mai; pollinisée et dispersée par le vent;

-postpionnière nomade.

CARACTERES DIAGNOSTIQUES



- tronc droit; cîme conique en altitude, plus large en plaine;

- écorce grisatre, crevassée et très épaisse sur les arbres âgés

- rameaux longs gris jaunatre, clairs, glabres

- aiguilles (15-35 mm de long) molles, caduques, minces, vert clair, isolées sur les rameaux longs et groupées en touffes sur des rameaux courts; aiguilles à section triangulaire

- cônes (2-4 cm de long), ovoides, à écailles appliquées; bractées souvent peu visibles.

Nota. Distinction morphologique difficile avec L x eurolepis Henry (Mélèze de Dunkeld), hybride entre L decidua et L kaempferi, qui semble allier rapiditéde croissance et plus grande amplitude écologique.


DONNEES AUTECOLOGIQUES

- essence de lumière;

- demande une atmosphère sèche (pluviosité annuelle variant de 600 a 1100 mm), ne craint pas le froid

- très bonne résistance au vent ;

- enracinement profond et fasciculé;

- tolère les sols formés sur tous les types de matériaux (principalement filtrants), bien alimentés en eau; si le sol est sec, le climat doit compenser (surtout l'été); craint cependant l'excès d'eau;

- indifférente à la richesse chimique du sol, mais s'installe mal sur les sols podzolisés; dans son aire naturelle, elle apprécie les sols peu évolués (éboulis, moraines récentes)

- sensible aux pollutions atmosphériques.
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Le mélèze du Japon

Extrait de la Flore Forestière Française IDF
Larix kaempferi(Lamb.) Carr. = L. Ieptolepis(Sieb. & Zucc.) Endl. = L.japonica

Angl.: Japanese Larch Allem.: Japanische Larche

Du latin larix: nom donné à cet arbre, et japonicus: du Japon (espèce endémique de l’île de Hondo); du grec leptos: mince, et du latin lepis: écaille; E. KAEMPFER: médecin allemand (1651-1716) qui vécut 2 ans au Japon comme diplomate (c’est lui qui y découvrit le Ginkgo).


CARACTERES BIOLOGIQUES

  • arbre de 30-35 m, macrophanérophyte, caducifoliée
  • faible longévité; grande vitesse de croissance les 20 premières années; longue saison de végétation - monoïque; floraison: mars; pollinisée et dispersée par le vent;
  • postpionnière nomade.


CARACTERES DIAGNOSTIQUES

  • tronc souvent de mauvaise forme;
  • écorce brun rose, peu profondément crevassée;
  • rameaux longs brun-rouge orange, luisants;
  • aiguilles (longues de 15-40 mm) molles, caduques, glauques, isolées sur les rameaux longs et groupées en touffes sur des rameaux courts; face supérieure plate et face inférieure carénée;
  • cônes (longs de 1,5 - 3 cm), globuleux, à écailles recourbées vers l’exterieur; bractées invisibles.

Nota. Distinction morphologique difficile avec L x eurolepis Henry (Mélèze de Dunkeld), hybride entre t. decidua et L kaempferi, qui semble allier rapidité de croissance et plus grande amplitude écologique.

DISTRIBUTION GEOGRAPHIQUE

aire naturelle: île de Hondo (Japon) de 1200 à 2400 m d'altitude sous climat tempéré froid à très forte pluviosité annuelle (1000 à 2000 mm);

  • zones d’introduction en France:
      • régions atlantiques de faible altitude;
      • reboisement sous climat océanique: Bretagne, Normandie, Limousin.

DONNEES AUTECOLOGIQUES

  • essence exigeant la pleine lumière et une humidité atmosphérique élevée (absence de déficit estival), à réserver aux régions très arrosées;
  • sensible aux gelées tardives du fait d'un débourrement précoce (mais il existe de nombreuses provenances)
  • craint les sols superficiels; préfère les sols légers et aérés (arènes, sols volcaniques)
  • moins sensible aux pollutions atmosphériques que L decidua. 
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